Le groupe émirati "Bukhatir" a annoncé, jeudi 10 mars, qu'il lancerait immédiatement la mise en œuvre de la première phase d'un projet de cité sportive en Tunisie, d'un coût estimé à 5 milliards de dollars.

Le président du groupe, Saleh Bukhatir, a passé en revue, lors d'une conférence de presse à Tunis, les obstacles au projet, convenu avec les autorités tunisiennes sous l'ère du défunt président Zine El Abidine Ben Ali en 2008.

Il a déclaré que "les problèmes les plus importants auxquels le projet était confronté étaient la crise financière mondiale de 2009, puis la révolution tunisienne, la succession de gouvernements et les opérations terroristes que la Tunisie a connues après la révolution".

Bukhatir a souligné : "Tous ces obstacles ont empêché de progresser dans l'achèvement du projet, étant donné que le climat d'investissement n'est pas approprié".

Lors de la conférence de presse, le PDG de la filiale du groupe en Tunisie, Afif Bedjaoui, a déclaré que le groupe avait "développé un plan délibéré pour surmonter les problèmes et les obstacles survenus auparavant".

Afif Bedjawi prévoyait l'achèvement de la première phase du projet, qui comprend des stades, des installations sportives et résidentielles, en 2026, et la deuxième phase (ville d'affaires) en 2028.

La troisième phase du projet comprend des hôtels et des installations de divertissement, et devrait être achevée en 2031, ajoutant : "Ces délais sont conditionnés à la mise en œuvre par les autorités tunisiennes de leurs obligations".

Le projet "Tunis Sports City" s'étend sur une superficie de 250 hectares (un hectare équivaut à 10 000 mètres carrés), sur la rive nord du lac de Tunis, et devrait fournir 10 000 emplois.

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