La présidence du gouvernement en Tunisie s'est déclarée satisfaite du rétablissement du modèle d'investissement avec les Émirats arabes unis, au moment où le groupe émirati Bukhatir a annoncé la relance d'un projet immobilier intégré d'une valeur de 5 milliards de dollars dans une banlieue de la capitale, Tunis.

Aujourd'hui, samedi, le gouvernement tunisien a publié une déclaration à la suite d'une conversation téléphonique entre le Premier ministre Najla Boden et le prince héritier d'Abu Dhabi et commandant suprême adjoint des forces armées des Émirats arabes unis, le cheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan.

Le communiqué précise que cette rencontre "a été l'occasion d'exprimer la satisfaction de notre pays quant au retour du dynamisme économique et d'investissement entre la Tunisie et les Emirats Arabes Unis, et d'attendre avec impatience que la prochaine étape soit propice au renforcement de la coopération bilatérale entre les deux pays au profit des deux peuples frères."

Pour sa part, le prince héritier d'Abou Dhabi a salué les relations de coopération existantes entre la Tunisie et les Emirats Arabes Unis dans divers domaines, soulignant la nécessité de les soutenir et de les renforcer d'une manière qui serve les intérêts communs des deux pays et réponde aux aspirations de leurs peuples, selon le communiqué du gouvernement tunisien.

Le groupe Emirati Bukhatir avait annoncé plus tôt la relance du projet "Tunis Sports City", suspendu depuis plus d'une décennie.

Des sources ont déclaré à l'agence de presse allemande (dpa) plus tôt que le président du groupe, Saleh Bukhatir, serait présent le 10 de ce mois, à l'occasion de l'annonce officielle de la relance du projet.

Les relations entre les deux pays ont connu une rupture lors du déclenchement de la révolution en Tunisie et de la montée des islamistes au pouvoir dans une coalition de partis en 2011, avant que les relations ne reprennent un certain élan avec l'accession à la présidence de feu le président Béji Caïd Essebsi. élections de 2014, mais elle s'est rapidement refroidie avec le retour des islamistes au gouvernement dans une alliance élargie.

Le projet "Tunis Sports City", qui a été présenté en 2008 et dont le coût est estimé à environ cinq milliards de dollars, fait partie des projets colossaux des entreprises émiraties qui ont trébuché lors du déclenchement de la révolution en 2011.

L'actuel gouvernement tunisien, qui a pris ses fonctions après que le président Kais Saied a annoncé des mesures exceptionnelles dans le pays et suspendu le Parlement en vue de réformes politiques, négocie pour relancer ces projets dans le but de relancer l'économie en difficulté.

Avant la révolution, la Tunisie a signé avec la Dubai Sky Company pour établir la ville "Porte de la Méditerranée" sur les rives d'un lac dans la banlieue sud de la capitale, qui est le plus gros investissement étranger jamais réalisé pour un coût estimé à environ 14 milliards de dollars. et échangé des visites de hauts fonctionnaires.Il a également apprécié le soutien et l'assistance des Émirats arabes unis pendant la pandémie de Corona en fournissant des quantités de vaccins et de fournitures médicales, ainsi que sa volonté de concentrer un hôpital de campagne

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